• Revalorisation du minimum vieillesse et de l'ACS : précarité des personnes âgées et des personnes en situation de handicap : deux poids, deux mesures !

    Alors que Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la santé, vient d’annoncer la revalorisation du minimum vieillesse et de l’ACS, l’Association des paralysés de France (APF) déplore que ces mesures de revalorisation ne concernent que les personnes âgées précaires et non pas les personnes en situation de handicap précaires.

    Pourquoi l’Allocation aux adultes handicapés (AAH) ne bénéficie-t-elle pas de la même revalorisation que l’ASPA ? Ces deux prestations, d’un montant équivalent, sont habituellement revalorisées au même niveau ! Aujourd’hui, le gouvernement en est donc à faire des choix parmi « les pauvres » !

    L’APF, révoltée par cette différence de traitement, demande au gouvernement que l’AAH soit revalorisée dans les mêmes conditions que l’ASPA, soit à hauteur de 2,6% au lieu de 1,3% prévu par le projet de loi de finances 2014, ce qui constituerait un minima, dans l’attente d’un véritable revenu d’existence.

    L’association demande également au gouvernement de permettre aux personnes bénéficiaires de l’AAH de pouvoir se soigner en ayant recours à la CMU-C et non pas via l’ACS qui, même avec une augmentation de 50€ par an, ne permet pas aux personnes de souscrire à une complémentaire santé.

     

    Pour télécharger le communiqué de presse complet, cliquez ici.

  • La maltraitance est une réalité il faut en parler : personnes âgées personnes handicapées

    La maltraitance dont les personnes âgées et les personnes handicapées peuvent être victimes est un phénomène complexe. La notion de maltraitance renvoie une diversité de situations allant de la négligence à la violence.

    Elle correspond le plus souvent à une succession de petits actes qui, réunis, créent les conditions de l'isolement et de la souffrance des personnes.

    Quelques exemples de maltraitance :

    • brutalité, sévices ;
    • infantilisation, humiliation ;
    • abus de confiance ;
    • défaut de soins ;
    • privation ou violation de droits.

    Chacun d'entre nous peut y être confronté dans son environnement familial, privé ou professionnel.

    La maltraitance peut exister à domicile ou en établissement. Elle concerne les personnes âgées comme les personnes handicapées.

    Elle doit être combattue avec détermination pour protéger toutes celles et tous ceux, en situation de fragilité, qui ne peuvent se défendre.

    APPELEZ LE 3977

    un numéro national unique et un traitement local des situations                                  

    ouvert du lundi au vendredi de 9 h à 19 h

    (coût d'un appel local depuis un téléphone fixe)

    Ce numéro est destiné

    • aux personnes âgées et aux personnes handicapées, victimes de maltraitances ;
    • aux témoins de situations de maltraitance, entourage privé et professionnel ;
    • aux personnes prenant soin d'une personne âgée ou handicapée et ayant des difficultés dans l'aide apportée.

    Des professionnels à votre écoute : vous trouverez écoute spécialisée, soutien, conseils.

    Un suivi de chaque situation : si vous le souhaitez, une prise en charge de proximité sera réalisée par les acteurs locaux.

    Ministère des solidarités et de la cohésion sociale