• Discrimination

    C’est un nouveau procès pour discrimination fondée sur le handicap qui s’ouvre pour la compagnie EasyJet ce lundi 16 décembre. Déjà condamnée à plusieurs reprises depuis 2012 pour des faits similaires, EasyJet, comparaît cette fois, en appel, pour avoir débarqué une passagère en situation de handicap.

     

    Fin mars 2010, après avoir été enregistrée et embarquée selon la procédure classique, Marie-Patricia Hoarau est débarquée d’un vol Paris-Nice, au motif qu’elle voyage seule. EasyJet, condamnée à 5000€ d’amendes en mai 2012, a fait appel de cette décision.

     

    Pour l’APF, cette situation inacceptable est une entrave à la liberté de circuler des personnes en situation de handicap.  L’association, qui s’est portée partie civile dans cette affaire, attend de ce procès une nouvelle décision exemplaire qui reconnaisse la discrimination envers cette passagère en raison de son handicap.

    pressediscrimination.doc

  • Vacances de Noël

    A l'occasion des vacances de Noël, la Délégation APF du Pas-de-Calais fermera ses portes du 24 décembre au 5 janvier inclus.  L'association rouvrira ses portes lundi 6 janvier 2014 .

    Toute l'équipe de la délégation APF du Pas-de-Calais vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d'année.

    A bientôt !

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  • Assurance et fauteuil roulant électrique

    A l'occasion de l'interrogation du Ministère plus précisément de la délégation à la sécurité et à la circulation routière concernant l'obligation de détenir un Brevet de Sécurité Routière, il a été répondu que le fauteuil roulant électrique quelque soit sa vitesse de déplacement, ne devait pas être considéré comme un quadricycle léger à moteur. A ce titre, il n'est pas soumis à la législation des véhicules automobiles, le propriétaire d'un fauteuil roulant électrique n'est donc pas tenu à l'obligation d'assurance en la matière.

    De là, diverses conclusions ont pu être déduites de ce postulat. On a ainsi pu noter que les personnes se déplaçant à l'aide d'un fauteuil roulant électrique sont désormais assimilées à des piétons. Ils sont donc tout à fait en droit de circuler sur le trottoir. La circulation sur la chaussée n'apparait toutefois pas leur être interdite. Pour justifier ce point de vue, la délégation à la sécurité routière se fonde sur l'article R 412-35 du Code de la Route et son alinéa 3 qui dispose que : "Les infirmes qui se déplacent dans une chaise roulante peuvent dans tous les cas circuler sur la chaussée."

    Il a également été précisé que la conduite d'un fauteuil roulant électrique ne rendait pas nécessaire la détention du Brevet de Sécurité Routière. La question de la conduite des fauteuils roulants électriques par des enfants ou des adolescents de moins de 16 ans est donc désormais sans objet.

    Dans la même lignée, le décret du 1er mars 2012, prévoyant l'obligation de détenir un éthylotest dans tout véhicule automobile, n'est pas applicable aux cas des fauteuils roulants électriques.

    Désormais, il y a donc lieu d'appliquer les préconisations du Ministère (à défaut de législation plus précise, ou ayant une valeur supérieure), sachant que la principale conséquence de cette position est qu'en tant que piéton, le conducteur de fauteuil roulant électrique n'est pas soumis à l'obligation de contracter une assurance automobile obligatoire.

    Néanmoins, une fois cette situation posée, il ne s'agit pas pour les personnes circulant à l'aide d'un fauteuil roulant électrique, de faire l'impasse sur la souscription d'une assurance, bien que non obligatoire, au regard du coût de financement d'un fauteuil et de son utilité fondamentale pour toute personne en situation de handicap.

    Il convient au contraire de vérifier qu'une assurance (type "assurance habitation", "responsabilité civile"...) couvre le fauteuil de façon effective, en cas de dommages.